Les bonnes pratiques

En tant que graphothérapeutes, connaître et respecter les Bonnes Pratiques du métier est essentiel pour garantir une prise en charge efficace. Ces pratiques assurent que vos interventions sont adaptées aux besoins spécifiques de chaque enfant. En suivant ces lignes directrices, vous vous engagez à offrir un accompagnement de qualité, à respecter l'intégrité et le rythme de chacun et à promouvoir un environnement de confiance et de motivation.
Le Geste met un point d'honneur à transmettre ces standards d'excellence aux futures graphothérapeutes, leur permettant de développer une expertise solide et de devenir des acteurs clés dans le soutien aux enfants en difficulté d'écriture.
Adopter ces bonnes pratiques, c'est garantir une évolution positive et durable pour nos patients et un épanouissement professionnel pour chaque graphothérapeute.

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La charte du métier de Graphothérapeute

Les graphothérapeutes professionnels s'engagent à respecter cette charte. C'est pour les personnes qui souhaitent rééduquer leur écriture ou celle de leur enfant, une garantie de sérieux et de qualité.

1. Loi et cadre

Les graphothérapeutes s’engagent à respecter le secret professionnel (art. 226-13 du nouveau code pénal).
Les graphothérapeutes acceptent de suivre une formation continue tout au long de leur vie et de mettre leurs connaissances à jour (Article L6311-1 modifié par la loi n° 2009-1437 du 24 novembre 2009-art 1 du code du travail).

2. Cadre professionnel

Avoir suivi au préalable au minimum une initiation à la graphologie.
Avoir suivi dans son intégralité une formation au métier de graphothérapeute.
Avoir obtenu la validation des 3 blocs et réussi l’examen final.
Exercer son activité dans un cadre déclaré et légal en profession libérale. (Loi n° 2012–387 du 22 mars 2012 relative à la simplification du droit et à l’allégement des démarches administratives — Article 29).
Exercer dans un local dédié à la pratique du métier de graphothérapeute (ERP de 5e catégorie - 17 m2 minimum – Article R. 11-19-1 du code de la construction et de l’habitation).
Être à jour de ses cotisations professionnelles.

4. Rééducations

Effectuer au préalable de toute rééducation, un bilan graphomoteur.
Garder un contact permanent avec les parents le temps de la rééducation.
Mener les rééducations en un minimum de séances.
Prendre le temps nécessaire pour chaque séance (pas plus d’un rendez-vous par heure).
Espacer les séances selon un programme hebdomadaire dans l’idéal.
Ne jamais se substituer au corps médical ni établir de diagnostic. Travailler dans la mesure du possible en lien avec les autres professionnels intervenants dans le suivi de la personne rééduquée (médecins, neuropsychologues, psychomotriciens, ergothérapeutes, orthophonistes, orthoptiste).